Les accidents vasculaires cérébraux et l’obésité
- Yasmine Méziane S.M & Sacha Marandola
- 30 nov. 2015
- 2 min de lecture

Selon l’Organisation mondiale de la santé (l’OMS), un accident vasculaire cérébrale est produit lorsqu’un vaisseau sanguin, qui alimente le cerveau en flux sanguin, éclate ou bloque dû à un caillot. Dans les deux cas, cela crée une cessation des apports en oxygène et en éléments nutritifs vers le cerveau, ce qui a pour conséquence d’endommager les tissus cérébraux.[1]
Les AVC se produisent lorsqu’il y a un amas de dépôt de graisse qui se forme le long des parois internes des artères qui irriguent le sang jusqu’au cerveau. L’accumulation progressive de gras a pour conséquence de réduire la circonférence des artères, laissant passer de moins en moins de sang jusqu’à créer un blocage partiel ou complet qui va donc créer les conséquences énumérées ici haut.[1]

Toujours selon l’OMS, afin d’éviter un accident cérébral vasculaire, il est important de faire de l’exercice au moins 30 minutes par jour et d’avoir une alimentation varier qui comprend au moins cinq portions de fruits et légumes par jour. De plus, le surplus de poids augmente les risques de faire un AVC.[1]
Afin de réduire les risques de développer un accident vasculaire cérébral ou encore éviter qu’il se produise à nouveau il est important pour les personnes ayant un excès de poids de changer leurs habitudes de vie. En effet, bouger et s’alimenter de façon saine ont des biens faits au niveau des AVC. D’une part, l’alimentation saine est très importante, la restauration rapide ou les plats congelés comportent énormément de sucre et de sodium. Consommer ces aliments de façon régulière augmente la pression artérielle ce qui en même temps accroît les risques d'accients vasculaires cérébraux. De plus, intégrer l'activité physique dans ses habitudes de vies est primordiale. Le rôle du kinésiologue est de veiller au bon fonctionnement de l'entrainement.
Ensuite, changer son habitude de vie en intégrant de l’activité physique permet de :[1]
Brûler les sucres et les graisses, ce qui permet donc de réduire l’embonpoint et garder un poids santé
Il y a une meilleure oxygénation dans l’organisme puisqu’il y a une meilleure circulation sanguine
La tension artérielle diminue
Le tonus musculaire ainsi que le muscle cardiaque et les os s’accroit, se renforce et s’améliore
Le rôle du kinésiologue après un accident vasculaire cérébral est de veiller à ce que la personne soit active. Selon une étude effectué à la Cleveland Clinic,[4] 17 patients ont été séparés en 3 groupes. Le résultat de cette étude démontre que le groupe qui détenais de l'activité physique 3 fois par semaine d'aérobie (vélo stationnaire à assistance électrique) ont prouver qu'il y avait des effets bénéfiques au niveau de la spasticité neuronale. L'activité est donc importante lors de la phase de la phase de rétablissement car cela aide grandement à la récupération de la motricité fine et de la mémoire.
Références
Photo 1: https://www.somedical.com/avc/
Photo 2 : http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/43727/1/9242546720_fre.pdf
[1] http://apps.who.int/iris/bitstream/10665/43727/1/9242546720_fre.pdf
[2] http://www.frm.org/recherche-medicale/les-recherches/8030/obesite-un-facteur-de-risque-susceptible-d-aggraver-les-sequelles-neurologiques-des-avc.html
[3] http://www.fmcoeur.qc.ca/site/c.kpIQKVOxFoG/b.3669879/k.7076/AVC__Questce_quun_AVC.htm
[4] https://destinationsante.com/apres-lavc-les-benefices-de-lactivite-physique.html
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