L'apnée du sommeil
- Yasmine Méziane S.M & Sacha Marandola
- 20 nov. 2015
- 2 min de lecture
L’apnée du sommeil atteint environ une personne sur 20, elle est divisée en quatre sous-catégories.
L’apnée obstructive du sommeil
l’apnée du sommeil central
l’apnée du sommeil complexe
l’hypoventilation du sommeil

Le surplus de poids est un facteur de risque de l’apnée du sommeil, ainsi que la sédentarité,[1]La perte de poids est une façon de diminuer la gravité de son apnée.[1] L’activité physique étant le meilleur moyen de perdre du poids, il est important de le prescrire à une personne atteinte d’apnée du sommeil. Une perte de seulement 10 % du poids corporelle diminuera en moyenne de 30 % l’indice d’apnée/hyperpnée, de même que si une personne gagne un tel pourcentage de poids au lieu de le perdre, l’indice d’apnée sera plutôt augmenté de 30 % au lieu de diminuer.[2]
De plus, sans même perdre de poids, l’activité physique régulière, donc au moins trois heures par semaine permet de réduire significativement l’apnée du sommeil.[3] Lors de la pratique de l’activité physique avec une personne atteinte de l’apnée du sommeil est préférable de ne pas dépasser les 70 % de sa fréquence cardiaque maximal ou du VO2max. Cependant, il est important de ressentir de l’essoufflement afin d’avoir des résultats significatifs de l’amélioration de l’apnée du sommeil.
La fatigue accumulée peut elle aussi aggraver le symptôme de l’apnée du sommeil. Il est donc recommandé d’intégrer un bon horaire de sommeil.[2] Cependant, cela peut être difficile lorsque l’on souffre d’apnée du sommeil. Afin d’optimiser le sommeil, il est important de faire de l’activité physique régulièrement, car selon plusieurs études, une activité physique pratiquée régulièrement augmente la rapidité à s’endormir, diminue le taux de réveil durant la nuit, diminue les changements de stades de sommeil, offre une transition plus régulière entre les différents cycles de sommeil ainsi qu’une plus longue durée de sommeil.
Suite à un diagnostic de l’apnée du sommeil, le changement pour des bonnes habitudes de vie telle que l’ajout de l’activité physique sera bénéfique, mais sur une période plus à long terme. Alors selon la gravité du diagnostic, il se peut qu’un traitement soit prescrit afin d’atténuer les symptômes immédiatement. Cependant, il est important de ne pas seulement utiliser le traitement direct, mais aussi d’intégrer de bonnes habitudes de vie afin de régler le problème et non seulement lui mettre un pansement.[2]
Ainsi dans certains cas, la prescription d’un minimum d’activité physique pour des pathologies du sommeil est une alternative considérable avant même la prescription de produit pharmacologique.[4]
Références
Photo 1: http://www.docvadis.fr/docteurdary/page/mon_guide_medical/la_maladie/tout_savoir_sur_le_syndrome_d_apnees_du_sommeil.html
[1] http://www.psychologies.com/Bien-etre/Sommeil/Fatigue/Interviews/Comment-vivre-mieux-avec-l-apnee-du-sommeil
[2] http://www.pq.poumon.ca/diseases-maladies/apnea-apnee/
[3] file:///C:/Users/Live%20Free/Downloads/CP-Neurogyv_FFEPGV%20040613.pdf
[4] http://www.sfrms-sommeil.org/wp-content/uploads/2012/10/SV2006.pdf.
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